Je ne veux pas d’ailes.
Qui a dit qu’il fallait être oiseau pour s’envoler ?
Mon allure terrienne me permet de buller à mon aise, comme une chambre à air dégonflée.
Quand je décolle c’est du regard, dans le parc Éolien sur lequel souffle le Foehn.
Fragrance marine, j’ouvre mes narines, la vie s’insuffle.
Immobilisme terrien.
Vaporeux.
Je respire.
Texte écrit à partir Des Dis-moi dix mots qui ne manquent pas d’air de l’édition 2021